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Chapitre 2 : Les 3 Visages du Mal (Part 2)

Le gorille sanguinaire disparait soudain.
Discussion rapide : on se replie et on ramène le corps de Zarin au temple d’Héronéus ou on poursuit l’exploration des lieux et le combat contre les cultistes ?

Pendant qu’on débat, Larménius ausculte la dépouille du nain et, miracle, il semble qu’un souffle de vie l’habite encore... Une prière du prêtre et la lumière du Dieu paladin pénètre le corps meurtri de Zarin. Quelques blessures se referment mais le nain demeure inconscient. Phéris a incanté une nouvelle toile d’araignée pour nous protéger des nos adversaires et nous couper du couloir où ils se sont repliés. Une odeur de brûlé en provient. Je m’avance pour voir ce qu’il se passe et, au travers de l’amas de fil gluant, je vois trois suivants encagoulés d’Hextor, dont un qui,torche à la main, tente de détruire notre barrière protectrice. « Xantarax Antaris ». Mon adversaire est touché par le projectile magique et jure dans une langue inconnue.

Soudain, nous voilà plongés dans les ténèbres. Encore une de ces maudites billes... Retraite de mes compagnons vers la grande salle du temple et je me retrouve seul. D’un autre couloir, des portes s’ouvrent à grand fracas, un cultiste crie « la Bête ! » et fonce vers moi au travers de l’obscurité. Il s’empale sur ma rapière et je suis renversé par le choc...
La fameuse « bête » suit de près et charge à son tour, nous embrochant tous les deux de ses canines géantes. Le serviteur d’Hextor est achevé et je suis salement amoché. Je fais le mort et prie pour que le sanglier géant m’oublie... Je suis exaucé mais la créature continue sa course et s’attaque sans doute maintenant à mes amis. Je ne vois rien mais le bruit du combat me parvient...

J’arrive à m’extirper du cadavre puant sous lequel je suis coincé et hurle « Repos » au gargantuesque porcin. Miracle (le 2ème de la journée), la Bête semble s’apaiser...

Des ténèbres, j’entends la voix de Zarin qui crie : « je suis toujours vivant ! ». Pour une fois, je suis très heureux de l’entendre...Je traverse l’obscurité et rejoins le groupe et sanglier « dompté ». J’ai presque un mot gentil pour le nain mais nos retrouvailles sont gâchées par un nouvel assaut de nos ennemis. Heureusement, j’ai eu le temps de boire une potion et suis totalement rétabli.

Zarin prend deux flèches (il est immortel ou quoi ?), puis de nouveau ces putains de ténèbres qui nous envahissent. « Mage Armor » et j’ordonne à la Bête de charger. Elle abat un adversaire...

Au bruit, j’imagine que le nain fonce dans le couloir. Larménius y va à son tour et je le suis de près. Nous rejoignons nos adversaires mais impossible de les distinguer dans ce noir absolu ; mon 1er coup ne fend que de l’air... Les deux guerriers ennemis tentent de se replier mais, en cassant leur défense, nous donne une trop belle occasion de les trucider facilement...
On s’engouffre dans le couloir où les gardes voulaient se retirer. Nous sommes toujours dans les ténèbres et semblons aboutir à un cul de sac.
« Razor » frappe les murs avec ses défenses. L’un d’eux sonne creux. Ciel inspecte et découvre une porte qu’il parvient à crocheter. Derrière, il entend plusieurs respirations. On s’apprête à charger mais la porte ne s’ouvre pas, sans doute barricadée de l’intérieur. Zarin la défonce...

« Charge et tue nos ennemis ! » hurlé-je au sanglier en lui collant aux basques... On débarque dans une salle vide. Ben c’était quoi ces respirations ?

Dans la pièce, y’a qu’une tapisserie représentant une créature ébène à six bras et une nouvelle porte fermée. Zarin tente de la défoncer, sans succès cette fois... C’est alors que je me souviens des deux clés en forme de squelette trouvées précédemment. L’une d’elle ouvre effectivement la porte. Long couloir, un dortoir, une chambre... Bref, on explore ce dédale souterrain à la recherche de nos ennemis. Soudain, nous sommes pris à revers, enfin Phéris surtout, par un guerrier demi-orque monstrueux lourdement armé et armuré, qui charge le jeteur de sorts.

Phéris le neutralise d’une de ses incantations mais un autre adversaire déboule et attaque Syltor (Phéris s’étant replié en courant entre-temps). Maintenant, la porte en face de nous s’ouvre et nous voici pris en tenaille. Il manquait plus que cela...
Une créature humanoïde dégueulasse et zombifiée surgit, avant-garde d’une sacrée délégation d’enfoirés. Une zone de silence nous englobe...Zarin, Razor, et moi fonçons et nous débarrassons du mort-vivant immonde mais il y’en a un autre juste derrière et une jeteuse de sorts humaine. On est pris dans une zone de cacophonie intense (après le silence, ça change...). C’est insupportable ! Mes tympans saignent et je suis sonné. Le sanglier aussi.

On est rejoint par Ciel (j’imagine que les autres sont pris par un combat à l’arrière mais la zone de silence qui nous sépare m’empêche d’en être certain). Le nain descend le second zombie et je sors enfin de mon hébétude. Projectile magique sur la salope puis Razor, qui a également repris du poil de la bête, l’écrabouille... C’est maintenant un adepte d’Hextor, véritable chevalier du mal (le chef de tous les affreux rencontrées jusque là ?), qui apparaît. Il se lance dans une incantation blasphématoire et me voici de nouveau étourdi... Zarin nous lâche pour rejoindre le front arrière. Ca y est, je redéteste ce nain...

Ciel et moi, étourdis, seuls face au grand prêtre... Gloups ! J’espère que Razor va nous sauver... Un fléau lumineux apparaît juste au dessus de moi et me frappe. Je suis bien amoché et le fléau invoqué flotte dans les airs, toujours menaçant. Je crains le pire... Razor perfore le suivant d’Hextor mais celui-ci encaisse. Le fléau me refrappe, me laissant juste assez d’énergie vitale pour boire une potion. Le sanglier, quant à lui, se prend un énorme coup par le suppôt d’Hextor. Larménius vient à la rescousse alors que Razor encaisse un nouvel assaut du grand prêtre et un coup du fléau invoqué. La bête chancelle fortement mais tient toujours sur ses pattes.
Je parviens à atteindre le grand prêtre avec un jet d’acide magique mais malheureusement les défenses du sanglier, manifestement trop affaibli, le ratent... Notre ennemi hurle « Gloire à Hextor, gloire au Dieu Suprême ! » puis il frappe de nouveau Razor, qui s’effondre. La « Bête » nous aura bien servi...

Nouveau jet d’acide avant que Zarin arrive enfin et abatte le grand prêtre d’un coup magistral. La victoire fut rude mais est à nous ! On parle du mystérieux « Dieu Suprême » évoqué par notre adversaire. Larménius nous raconte, qu’il y a quelques années, dans la ville de Chaudron, était vénérée la Triade Ebène : Hextor, Erythnul et Vecna ayant « fusionnés » en un dieu suprême...
Et maintenant, que fait-on ? Certes, on s’en est pris plein la gueule, on a découvert un culte maléfique mais sans que nous ayons pu établir un lien direct avec la mission confiée par Balabar Smenk...
Pendant qu’on discute, Ciel découvre un compartiment secret dans la chapelle (la pièce d’où sont sortis le grand prêtre et sa bande) et un coffre caché sous un lit. Le compartiment est piégé magiquement et cela fait peur à Ciel. On réfléchit et Larménius utilise finalement un parchemin trouvé sur le grand prêtre d’Hextor pour dissiper le sortilège protecteur. Dans le compartiment, nous trouvons un calice en or, deux symboles du dieu des massacres, une perle noire et une dague en argent.

On se repose une heure (Youhou !) et on reprend l’exploration, blessés, épuisés et vidés de toute énergie magique. Ca promet si d’autres adversaires débarquent...
On trouve un journal évoquant notamment un « sans visage »... et on décide finalement de dormir dans une pièce voisine du grand temple avec la nacelle.

19 de Plantain

Larménius soigne tout le monde au réveil.Pendant la nuit Ciel a lu le journal... Ca pue et confirme nos soupçons concernant une alliance Hextor, Erythnul, vecna. De plus, il parle de vers envahissant la surface de Greyhawk... Ca y est, nous avons peut-être enfin trouvé le lien avec le mystérieux tube que nous a montré Balabar Smenk... Nous décidons de reprendre l’exploration et Ciel réussit à ouvrir la porte du grand temple qui m’avait résisté quand j’ai voulu échapper à la « Bête ». Un couloir s’enfonce dans l’obscurité et offre un passage au milieu de stalagmites.

On avance... On arrive dans une caverne et on tombe dans une embuscade. Trois créatures nous attaquent ; les mêmes humanoïdes hideux que ceux affrontés dans le combat avec le grand prêtre. Ceux là ont au moins l’avantage de ne pas avoir été transformés en zombies. Syltor les endort et Phéris les achève...

On continue notre avancée et débouchons sur une nouvelle caverne où rôde, cette fois, deux chiens monstrueux. Ils hurlent à la mort. Zarin et Ciel sont terrorisés et veulent s’enfuir. Je charge et colle un coup de rapière à l’un des molosses. Larménius me rejoint, puis Phéris. Une des bêtes me mord... Soudain un humanoïde surgit de derrière une stalagmite et charge le prêtre d’Héronéus. Il le fait reculer et tomber dans un précipice de plusieurs mètres de profondeur... Larménius parvient de justesse à agripper le bord du ravin.  J’utilise alors ma toute nouvelle baguette (trouvée .... ?) pour l’agrandir, pensant que cela va l’aider à se tirer de ce mauvais pas. Raté ! Il est devenu tellement lourd que ses muscles ne peuvent le soutenir et il tombe...Spray de couleurs scintillantes de Phéris qui parvient à neutraliser l’humanoïde et un des chiens. Le dernier monstre hurle et c’est maintenant Syltor et Phéris qui fuient effrayés. Je suis seul face à la créature !


Après plusieurs échanges de coups (où le molosse prend l’avantage il faut bien l’avouer), Zarin déboule en furie et fracasse mon adversaire... 

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